Le New York Times se fait l'écho d'une pratique de plus en plus répandue aux USA parmi les passionnés de généalogie, qui consiste à réaliser des tests d'ADN sur de parfaits inconnus afin d'établir des liens parenté. Cette pratique est rendue possible par la baisse des coûts de tels tests, qui sont actuellement vendus sur le marché pour une centaine de dollars. La recherche de parents perdus de vue serait facilitée par de telles pratiques, qui établissent avec certitude l'appartenance ou non à une lignée commune. Les exemples cités dans cet article font état de prélèvements consensuels, mais également de pratiques plus douteuses dignes de mauvais films d'espionnage, où des échantillons d'ADN sont prélevés à l'insu de leurs propriétaires dans les restaurants qu'ils fréquentent ou dans leurs poubelles.
En effet, nombreux sont ceux qui refusent de livrer à de parfaits inconnus les clés de leur identité biologique, soit qu'ils refusent de déterrer certains secrets de familles soigneusement occultés depuis des années, soit qu'ils craignent des usages ultérieurs incontrôlables. Cette démocratisation incontrôlée des analyses d'ADN devrait nous préoccuper, tant du point de vue de leur utilisation inéluctable par des compagnies d'assurance ou même certaines agences gouvernementales que des abus et des fraudes dont elles feront l'objet de la part des particuliers.
02 avril 2007
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire